Nom : Neikos
Prénom : Fey
Age : 25 ans
Sexe : Masculin
Description physique : D’une taille de 1m85 et d’un poids de 80kg, Fey a un physique plutôt sportif qui peut être expliqué par le fait que durant toute sa jeunesse il est pratiqué pas mal de sport comme l’escalade ou le surf ainsi que d’autres activités physique.
Son visage est pourvu de traits fins : son nez est fin et petit, ses yeux sont d’un gris intense, ses sourcils sont fins et de couleurs pourpres, ses lèvres fines cache une dentition sans défaut et ses cheveux sont coiffés en arrières et seulement quelques mèches pourpres lui retombent sur le visage.
Ses tatouages représentant des flammes noires ont été faits lorsqu’il vivait avec son oncle pour cacher la cicatrice laissée par la blessure que lui a causée son père.
On peut voir sur son bras droit et autour de son cou des colliers qu’il porte en permanence, histoire d’aller avec son style tout simplement.
Ses habits ont été faits sur mesure : le haut est une veste légère qu’il porte près du corps et qu’il peut enlever facilement, le bas est un short sur lequel un tissu a été cousu au niveau de la ceinture, faisant penser vaguement à un pagne maintenu par une ceinture sur laquelle reste accrochée une giberne pouvant contenir diverses choses plus où moins utile.
Pour se chausser, il a prit quelques bandes du même style de tissu que le reste de ses vêtements et les a arrangées avec des sandales pour ne pas avoir à porter de chaussure pouvant le gêner dans ses mouvements. Et comme il lui restait encore un peu de tissu, il ne trouva rien de mieux à faire que de se l’accrocher autour de son bras droit et de le coudre pour qu’il puisse rester en place comme si il s’agissait d’un gant.
En image, ça donne ça :
Caractère : Il n’aime pas vraiment se battre, enfin pas sans raison : on le cherche, on le trouve.
De nature un peu sauvage, il aime faire ce qu’il veut et ne reçoit d’ordre que de ceux qu’il estime comme étant plus fort et plus malin que lui, c'est-à-dire de personne jusqu'à présent mise à part son oncle.
Son tempérament sauvage est tout de même bridé par une chose : la raison. Il n’est pas du genre à se lancer tête baissée dans un piège à moins que ce ne soit la dernière alternative à laquelle il faille recourir.
Sa personnalité ayant évoluée, il ne se soucis plus du bonheur des autres et n’hésite pas à faire part de ses critiques et autres mauvaises pensées à toute personne qui voudrait le critiquer sur quoi que soit.
Il reste tout de même un homme qui sait se montrer sociale et coopératif lorsque la situation l’exige (voir aussi qui lui plait).
Si on lui demande son avis sur une chose qu’il juge futile, il répond tout simplement : « Au lieu de me demander une truc pareil, t’aurais pas un truc à faire autre que m’emmerder ? ». Il n’aime pas tourner autour du pot et dit franchement ce qu’il pense.
Histoire : Origine :Fey est né dans une famille banale. Son père et sa mère tenaient une boulangerie/pâtisserie où chacun vaquaient à sa spécialité : son père s’occupait de pétrir le pain et les viennoiseries alors que sa mère se chargeait de finaliser ou de transformer le produit brute en produit fini de pâtisserie.
Ils s’étaient rencontrés lors d’un stage commun, environs cinq ans auparavant, et se marièrent trois ans plus tard. Ils emménagèrent dans une ville en bordure de mer où falaise et mer se livraient une lutte de chaque instant. Il y faisait bon vivre et la chaleur ne variait que très peu d’une saison à l’autre.
Fey était donc dans une famille dont les bases étaient solides : la situation stable, l’environnement de vie favorable. Mais le destin ne voulut pas de cette base et ce fut le jeune garçon qui fut à l’origine de tout.
La naissance s’était passée sans encombre : le père était au ange et la mère au paradis. Très vite. Les choses allaient très vite. Le père se mettait à travailler d’arrache pied pour nourrir sa femme pendant qu’elle se remettait de son accouchement jusqu'à ce que celle-ci reprenne le travail, malgré quelques hésitations d’un papa poule prenant sa femme pour une statue de sucre.
Fey semblait avoir hérité de beaucoup de chose de sa mère, ses yeux, une partie de son visage, une peau légèrement mate ainsi qu’une certaine particularité. Durant cinq ans, la petite famille était au beau fixe : le père et la mère aimaient leur fils comme si il semblait être l’être le plus chère au monde et celui-ci se comportait normalement, c'est-à-dire ne leur créait ou causait aucun ennuis. Tout se déroulait normalement.
Mais un jour, son oncle arriva et apporta un petit quelque chose avec lui qui allait changer beaucoup de chose.
C’était une journée chaude et ensoleillé comme beaucoup d’autre dans cette région mais l’orage menaçait au loin. Dans peu de temps des nuages se masseraient au dessus de la ville et verseraient leurs excédants sur cet endroit. Fey rentrait de l’école avec ses camarades qui prenaient le même chemin que lui.
« A demain ! »Fey leurs fit signe de la main et continua sa route. Le vent soufflait par rafale. Même à son âge, il savait ce que cela signifiait, l’orage arrivait. Mais il ne se pressait pas et finit sa route en trottinant. Arrivé devant sa maison il aperçut une paire de chaussure qu’il ne connaissait pas.
*Qui c’est ? C’est un ami de papa et maman ?*Regardant encore un instant ces chaussures étrangères, il remarqua aussi celles de sa mère qui se trouvaient juste à côté. Il sourit en se disant que ce devait être alors une personne de passage, il ouvrit la porte tout doucement, après avoir enlevé ses chaussures, et se rendit dans le salon. Il arriva dans la dite pièce et y trouva un homme en pleine discussion avec sa mère, le sourire au lèvre. Fey le regarda un moment de la où il se tenait. Il portait un T-shirt à manche longue ainsi qu’un pantalon de toile épaisse, tout deux de couleur noir. On pouvait voir un chapeau de cow-boy, noir lui aussi, qu’il tenait dans sa main gauche, posée sur le bras du fauteuil. Fey le regarda encore un instant avec de s’avancer doucement vers sa mère tout en regardant l’étranger.
« Bonjour maman ! »Sa mère et l’homme cessèrent leurs discussions et regardèrent dans la direction de la voix. Fey vit que l’homme en question devait avoir environs le même âge que son père. Ses traits rappelaient vaguement ceux de sa mère et ses yeux étaient eux aussi gris. Mais une chose fit bondir le cœur de Fey : ses longs cheveux étaient pourpres comme les siens. Il resta sans voix un moment avant que sa mère ne se lève et vienne le prendre dans ses bras.
« Alors ? Tu sais qui est cette personne Fey ? »Sa mère regardait son enfant avec attention. Fey secoua la tête vigoureusement ce qui fit rire l’homme assit qui le regardait avec intérêt.
« Bonjour Fey, je m’appel Togo et je suis ton oncle, le frère de ta mère. »Fey le regarda un instant dans les yeux pendant que l’homme lui souriait. Fey soutenait son regard un instant. Mais il sentit quelque chose qui lui fit tourner les yeux vers ceux de sa mère. Il tourna de nouveau la tête et répondit avec hésitation.
« Bonjour …… oncle Togo. »Cet homme l’intimidait beaucoup. Celui-ci rit doucement et regarda la mère de Fey.
« Félicitation, il te ressemble beaucoup. Mais il me ressemble aussi à ce que je vois. »Il prit une mèche de ses cheveux entre ses doigts et la frotta.
« Tu sais ce que cela signifie. Tu en as parlé à ton mari ? »La mère de Fey serra son enfant dans ses bras et parla difficilement tout en déglutissant.
« Non …… je ne préfère pas …… Maintenant, j’espère que tu m’excuseras mais j’ai à faire. »La visite se finit donc ainsi et l’oncle de Fey repartit après avoir fait la recommandation de parler de leurs discutions au père de l’enfant le plus vite possible. Le destin venait de frapper immanquablement ce jour là.
Le mal :Difficile de dire si la mère fit ce qu’il fallait. Elle ne dit rien à son mari et cela durant plus de dix ans. Cependant tout allait bien, Fey grandissait, s’amusait avec ses amis en faisant du surf avec eux ou de l’escalade. Mais il se sentait bizarre de temps à autre. Il s’énervait soudainement lors de disputes insignifiantes pour se calmer presque instantanément. Ses amis trouvaient cela bizarre mais pas vraiment alarmant. Personne ne rapporta quoi que ce soit de ces évènements à ses parents.
Mais une semaine avant que Fey ne souffle ses quinze bougies, la chose que son oncle avait emmenée sortit de sa cachette : le mal
Fey revenait de son école, les vacances commençaient tout juste et il avait déjà prévu de partir en camping dans la forêt avec ses amis.
*Ça va être grandiose ce soir ! J’espère qu’il ne vont pas oublier de ramener les filles avec eux cette fois.*« Fey ! »Fey reconnu instantanément cette voix. Il fit volte face et se prépara à sauter dans les bras de son père.
« Salut P’pa ! Comment ça … »« Tais-toi et suis moi vite à la maison ! On a une discussion à avoir avec ta mère. »Fey fronça les sourcils. Son père ne lui avait jamais parlé comme ça et cela n’allait pas commencer aujourd’hui selon lui. Il le suivit pour voir ce qui pouvait justifiait ce ton.
Arrivé à la maison, il trouva sa mère dans la cuisine, un mouchoir à la main. Ses magnifiques yeux étaient maintenant devenus rouges. Fey resta interdit devant ce spectacle avant de remarqué son oncle se tenir dans un coin de la salle à manger.
« J’ai cru pendant un instant que tu ne serais pas capable de le ramener. »Il parlait avec un ton ironique mêlé de sadisme savamment dosé. Son visage n’avait pas changé énormément en dix ans mais on pouvait voir une lueur malsaine dans son regard.
« Bien, maintenant que Fey est parmi nous, je vous laisse bavarder. Je reste dans le salon. »Le père de Fey regardait don oncle avec un regard haineux. Il se tourna vers Fey, les yeux exorbités. Il le regarda un moment durant lequel Fey soutenait son regard.
« Pourquoi … pourquoi tu ne l’a pas dit plus tôt ? Hein ? »Ses paroles étaient pour la mère de Fey qui dû se contenir pour ne pas fondre en larme. Elle n’arrivait visiblement plus à parler tellement sa gorge était serrée. Fey commençait à bouillir, il ne tenait plus en place. Il prit son père par le col, il dépassait déjà son père à l’âge de quinze ans aussi bien en force qu’en taille.
« Tu te prends pour qui ? Ça ne va pas ? »Fey sentit soudainement quelque chose de brûlant lui rentré dans le bras : une dague. Il lâcha sa prise et regarda son bras. Son père avait planté sa dague en travers de l’avant-bras de Fey et l’on pouvait voir que la lame était maintenant mêlée de sang ainsi que d’un produit noir.
« Je ne te permet pas de me parler monstre ! Disparaît ! »Fey regarda son père avec fureur. Le sang commença à former une petite falque sur le sol blanc de la cuisine, faisant ressortir le rouge sang et le noir du poison qui se mêlait doucement l’un avec l’autre.
*Merde qu’est ce …*Le poison commençait à faire son effet rapidement et le jeune garçon sentait que sa tête et ses jambes ne tarderaient plus à flancher. C’est donc dans un dernier effort que Fey envoya son poing s’écraser sur la figure de son père. Il sentit quelque chose de dur se casser sous son poing. Il sourit de satisfaction avant de tomber dans les bras de quelqu’un. Qui étais-ce ? Il ne pouvait plus le savoir car son esprit était déjà loin.
Deux jours plus tard, Fey se réveilla enfin. Il avait du mal à voir ce qui l’entourait, la lumière du soleil lui faisait mal aux yeux. Il entendit une porte s’ouvrir. Des bruits de pas puis plus rien. Soudain, la pièce s’assombrit suffisamment pour que Fey puisse distinguer de nouveau ce qui l’entourait. Il se trouvait dans une chambre inconnue. Plus loin, un homme se tenait près de la fenêtre, de longs cheveux pourpres tombaient sur ses épaules. Il regardait en silence Fey.
« …… Togo ? » Fey ne se sentait pas la force de pouvoir bouger autre chose que sa tête. L’homme s’approcha, le regarda dans les yeux et parla doucement.
« Rendors-toi, on discutera plus tard. »Fey ferma les yeux, la fatigue était trop forte.